J’ai un problème que je suis certain que vous avez aussi, j’ai peur quasiment tout le temps.

J’ai peur de ne pas bien faire mon travail, j’ai peur d’être en retard, j’ai peur de ne pas être à la hauteur sur les réseaux sociaux, j’ai peur du jugement d’autrui sur mes performances physiques, j’ai peur de ne pas être suffisamment accompli dans ma vie.

Je suis tiraillé entre le « tu dois te reposer » et le « tu dois travailler », et quand je décide de me reposer, mon esprit me dit « espèce de nul… tu devrais être entrain de bosser là! T’es vraiment une merde ». Donc je ne planifie quasiment rien, parce que je ne crois pas y avoir droit, et que je devrais travailler au lieu de sortir et de m’amuser. Mais je suis trop fatigué pour m’y mettre, et comme je n’ai rien planifié, je fais rien.

D’un autre côté j’ai quand même l’impression d’être assez avancé sur pas mal de choses. J’ai un travail que j’adore, qui paye les factures ET je suis mon propre patron. Mes coachings ne me prennent pas beaucoup de temps dans ma semaine, ce qui me libère pour écrire des articles, et globalement créer du contenu. On peut se dire que c’est idéal, mais c’est aussi une situation d’isolement, et je suis la seule personne responsable si les choses se passent mal.

Si je veux pouvoir faire quoi que ce soit, je dois avancer sur une corde raide entre la peur de MAL faire, et la peur de ne RIEN faire.

Anxiety, Fear And How I Deal With It

La première chose qui arrive avant que je ne fasse quoi que ce soit, c’est de commencer par me mettre une énorme pression pour me mettre au travail, pression que je résiste immédiatement. Je fait gonfler une tâche qui ne prendrait ni beaucoup de temps, ni beaucoup d’efforts à executer, dans des proportions absurdes, ce qui allume immédiatement mon mode PROCRASTINATEUR, et je remet ce projet à plus tard.

Puis inévitablement, la pression créée ne fait que s’aggraver, que monter, au point où je ne la supporte plus… Et c’est à ce moment que je décide que la tâche à accomplir est « débile, inutile, sans importance, autant la bâcler pour se débarrasser de ce stress qui me bouffe ». Je créé donc une version absolument affreuse de ce que je voulais faire, et juste avant de l’envoyer dans le monde, je prends une seconde et je me dis « relias ça demain avec un esprit un peu plus frais ». Et en reprenant ma création, je me dis que ce n’est pas si mauvais que ça, je corrige ce qui doit être corrigé, et je la libère dans ce monde. Ce n’est jamais aussi génial que ce que j’espérais, mais au moins j’ai fait quelque chose.

Ce processus arrive quasiment systématiquement. Avec le temps, j’arrive mieux manipuler mon esprit à exécuter mes tâches, et à essayer de nouvelles choses. Une fois lancé, bien que cela prenne souvent bien plus de temps et d’efforts que prévu, ce n’est pas affreux, c’est « l’avant » qui est une torture. Mais une fois quoi a pris l’habitude de « s’y mettre », tout semble soudainement bien plus facile. Ce qui semblait être une montagne de travail n’est plus qu’un habitude à prendre, comme cet article.

Ça arrive quand je dois rencontrer de nouvelles personnes, quand je tente une gros soulevé, ou que je dois faire la première séance à un nouveau client. Mes attentes s’élèvent jusqu’à ce que ma tête ne supporte plus la pression que je me mets, et d’un coup la pression redescend à 0, comme si une bulle avait éclaté. Il en découle beaucoup d’anxiété, comme vous pouvez l’imaginer. Je suis suffisamment chanceux de faire suffisamment d’exercice pour dormir comme un loire…

Heureusement, avec le temps, avec de plus en plus de pratique en méditation, la réalisation que rien de ce que je fais n’a vraiment d’importance me vient de plus en plus rapidement, et cette pression redescend de plus en plus vite.

J’arrive parfois à me convaincre immédiatement de simplement « faire de mon mieux » pour des choses comme Instagram, ou quand je vais donner une séance à un client. Tout ce que je peux vraiment faire c’est de mon mieux, et si ce n’est pas suffisant, ce n’est pas de mon fait.

En réduisant mes attentes à simplement faire quelque chose de mauvais, et à l’améliorer le plus possible, ma vie est devenue bien plus simple. Ce système m’a permis de naviguer cet espace étroit entre la culpabilité de ne rien faire, et la paralysie de ne pas être à la hauteur. Je ne peux que faire de mon mieux. Rien de plus.

C’est la même chose à la salle d’entraînement. On fait de son mieux, on s’en va, et on revient meilleur.

Cette idée m’est d’abord venue quand j’ai écrit un article nommé « No one cares” (« tout le monde s’en fout »qui n’est pas encore traduit de l’anglais, et qui disait que puisque tout le monde s’en fout, peu importe ce que je fais, que ce soit bon ou mauvais, alors autant le produire, et l’améliorer plus tard). Mais je trouve que « fait du mieux que tu peux » est un message plus positif.

Essayez, et dites-moi ce que vous en pensez! J’espère que cet article vous a plu, ce serait génial si vous pouviez liker et partager! Pour en avoir plus, parce qu’il n’y a que les articles sur le site, n’hésitez pas à me suivre sur Facebook, Instagram et Youtube.

Merci d’avoir lu!


Morgan

0 Thoughts to “L’Anxiété, La Peur, Et Leur Gestion”

  1. […] Je suis bien plus stressé que ce que les gens n’imaginent, comme je le décris dans cet article (cliquer ici).  […]

Répondre à L'Ère De La Sincérité | The Slow Method Annuler la réponse